Comme à chaque période où la lune est à son apogée, les énergies s’amplifient, exacerbent nos émotions, font remonter nos peurs, notre colère, nos ombres qui n’ont pas été reconnues et guéries, favorisent les dépressions, les nuits noires de l’Âme et toutes sortes de vieux schémas négatifs dont on se passerait bien.
La Pleine Lune engendre très souvent des fins de cycles. Elle permet de nettoyer de vieilles choses dont on n’a plus besoin et qui nous alourdissent. Mais c’est souvent douloureux. Le pire en nous peut être poussé à son paroxysme si l’on n’y prend gare. Les personnes très sensibles ; notamment les femmes – puisqu’elles sont directement reliées à la lune ; astre féminin par excellence –, les enfants mais aussi les animaux, réagissent beaucoup plus fortement à ces énergies. Alors imaginez ce que peuvent ressentir les hypersensibles comme moi !
La Nouvelle Lune, elle, apporte son lot de renouveau, de potentiel à exploiter, de nouvelles possibilités et perspectives à mettre en place, à programmer pour qu’un nouveau cycle de vie prenne le pas sur l’ancien. C’est donc la meilleure période pour poser des intentions et des actes, principalement pour effectuer un travail sur soi, un jeûne, une remise en forme, une thérapie sous quelque forme, démarrer un nouveau projet, etc.
Ces périodes sont donc positives en elles-mêmes, mais il faut être conscient du travail à effectuer pour avoir suffisamment de maîtrise et ne pas se laisser emporter par ces énergies parfois extrêmes.
Donc, si vous avez l’impression de perdre pied en ce moment, de revisiter vos vieux fantômes, ne vous inquiétez pas, ça va passer… Profitez-en pour faire du ménage !
Il y a des moments où… j’enverrais bien tout balader !
Je me promenais dans le centre-ville de Dinan – sans mon masque, comme à l’accoutumée (je ne le mets que dans les magasins et les lieux administratifs pour éviter un esclandre), puisque ce bout de tissu ne protège strictement rien, nous bouffe notre oxygène, augmente les toxines dans nos poumons, détériore notre système immunitaire, augmente le risque de virus, est scientifiquement erroné et n’a fait l’objet d’aucun test prouvant son efficacité – pour aller faire quelques courses.
Chaque fois que je me promène dans la ville, que je croise gendarmes et policiers, je n’ai jusqu’à présent jamais été interpellée pour mon non-port de masque. Et j’en croise tous les jours, des FO, malgré la petite taille de la cité ! J’ai d’ailleurs été surprise, car je suis la seule – quasiment – à avoir le visage dénudé. Tout le monde porte bien sagement son petit « cache-bouche-nez » dans cette jolie petite ville de province. Je vous l’ai dit, je suis un mouton noir, ou plutôt gris, car je le mets dans certains cas. Ce n’est pas pour me démarquer, c’est juste pour respecter la lumière et la force de mon Âme qui ne peut plus se plier, s’agenouiller devant l’inacceptable et l’aberration grandissante de cette folie humaine. J’ai beaucoup donné en ce sens dans mon passé. Et trop, c’est tout simplement trop !
M’adapter, je peux. Je suis même la reine de l’adaptation. Je me suis contrainte à « coller » dans des moules, à suivre des règles aux antipodes de ma nature, j’ai accepté des situations telles que mon Âme me hurlait de fuir au plus vite sous peine de dépérir, et ce, durant si longtemps, que j’en avais perdu toute mon authenticité, tout mon éclat et mon goût de vivre. Si souvent j’ai voulu disparaître de ce monde, rentrer dans mon beau foyer de lumière pour retrouver ma vraie famille, sentir les ailes des Anges m’envelopper, me protéger, me rassurer, me bercer…
M’adapter, oui, je sais faire.
Mais baisser l’échine comme une esclave, ça, jamais ! Plutôt mourir. Ou me battre.
Je suis une rebelle, c’est vrai. Une rebelle sage et non-violente. J’ai tout simplement besoin de me sentir libre. Ma liberté est sacrée. Et personne, personne ne m’obligera plus à rentrer dans les rangs comme une gentille petite fille ! Toute ma vie j’ai craint l’autorité de mes parents, de mes professeurs, de mes patrons, j’ai craint les personnes qui criaient fort et m’intimidaient, j’ai craint les conflits, le manque de reconnaissance de la part des autres, j’ai craint d’être rejetée de cette société parce que j’étais en recherche permanente d’Amour. Oui, je voulais être aimée ! Plus que tout. Je ne pouvais pas supporter l’idée d’avoir des ennemis.
Et vous savez pourquoi ?
Parce que j’étais incapable de m’aimer moi-même. On ne me l’avait pas appris.
Alors je le cherchais partout autour de moi, cet Amour, en étant quelqu’un de « conforme » qui allait dans le sens de tout le monde, qui ne faisait pas de vagues, qui disait « oui » quand elle entendait « non » dans son cœur, qui essayait de ressembler aux autres pour appartenir à un groupe, sans me rendre compte que j’étais en train de me fuir, de renier mon Âme, tout bêtement.
Encore et toujours une question d’Amour…
On y revient et on y reviendra encore et encore jusqu’à ce que chacun d’entre nous comprenne la portée de cet Amour, en nous et autour de nous !
L’Amour est à la fois la blessure et la clé de tout.
Il est et sera notre expérience depuis notre naissance jusqu’à notre mort, le sens caché des choses, le point de mire de notre réussite ou de nos échecs. Il a été, est et sera la plus grande blessure de notre Âme et la plus grande « dé-couverte » de tous les temps ! C’est un cadeau, un trésor incommensurable quand on a compris qu’il fallait commencer par s’aimer soi pour en faire l’expérience à l’extérieur de nous, à un niveau très élevé !
Parce que l’Amour est bien plus qu’humain…
Mais revenons à nos moutons, justement.
Je me suis finalement rendue compte d’une chose : lorsque vous vous sentez libres à l’intérieur de vous, que la peur est absente et que vous honorez la grandeur, la souveraineté et la beauté de votre Âme, les mauvaises énergies vous fuient ! J’ai été épargnée durant tout le début de l’obligation du port de masque alors que je sortais toujours sans lui, malgré mes passages fréquents devant la gendarmerie, malgré les nombreuses fois où je croisais les représentants de l’Ordre, à pied ou dans leurs voitures de fonction. Ils me voyaient, me regardaient, mais ne disaient rien. Parce que j’étais libre à l’intérieur ! Non pas libre pour montrer que j’allais à contre-courant et faisais un pied de nez à toutes ces règles et ces lois, mais pour respecter mon Âme, ma fée, ma princesse, ma reine de lumière !
Vous aussi, vous êtes un roi ou une reine de lumière, mais vous ne le voyez pas.
Vous ne voyez que la peur qui vous entoure, qui colore votre quotidien.
Ce que vous vibrez, vous l’attirez dans votre vie, dans votre expérience, n’oubliez jamais ça.
Je termine mon histoire…
Je me rendais sur la grande place Duclos – centre de la ville – et juste au même moment, une voiture de gendarmes passe à côté de moi au ralenti, pour laisser traverser les piétons. J’étais en train de respirer l’air à plein poumons, la tête levée vers le ciel et le masque dans ma main que je venais d’ôter en sortant d’une librairie.
Et là, pour la première fois, l’un des gendarmes me dit de mettre mon masque sur un ton agressif. Je suis tombée des nues. Je me suis dit « Que se passe-t-il aujourd’hui, je me sens pourtant dans une bonne énergie ? Que dois-je comprendre ? »
Et la réponse ne s’est pas fait attendre :
D’un coup, le feu est remonté en moi comme un geyser (Ça, c’est l’effet « Pleine lune » qui vous dit que vous n’avez pas réglé certaines choses !).
J’ai tourné la tête vers la voiture et ai croisé le regard du gendarme dont les yeux et le geste très explicites m’ont brusquement reconnectée à ma propre colère (petit problème que j’ai un peu de mal à apaiser ces derniers temps).
J’ai cru que j’allais lui sauter à la gorge, le pauvre ! Pourtant je les aime, les gendarmes, sincèrement. Mais là, un peu moins, même si cet agent ne faisait que son travail.
« Mais nom d’un chien ! me suis-je écriée en moi-même. La liberté est notre droit de naissance légitime. Nous naissons libres et, face aux grandes Lois Harmoniques universelles, cette liberté est sacrée et doit être respectée ! »
Oui, mais ce gendarme n’en avait sans doute cure ou avait-il peut-être d’autres chats à fouetter que de s’en référer aux grands Lois Harmoniques universelles !
Il n’a fait que révéler ce qui n’était pas encore « guéri » à l’intérieur de moi.
Les autres sont nos miroirs.
Sans le savoir, ils pointent du doigt ce que nous devons régler et réveillent – tel un écho fort en nous– la ou les blessures dont les plaies ne sont pas encore cicatrisées. Si ces blessures étaient définitivement guéries, il n’y aurait aucune résonance à l’intérieur de nous.
Et ma manière de réagir aux paroles de ce gendarme montre bien que la résonance était forte et le problème non résolu. Je ne me sentais pas si libre que cela, finalement. La Vie m’a tout bonnement « testée » pour vérifier si j’honorais réellement mes valeurs !
Si je m’étais sentie vraiment libre, j’aurais réagi avec détachement, sans avoir l’impression d’être « attaquée ». Car oui, je me suis sentie attaquée, blessée, même. J’ai ruminé sur ce petit épisode durant une bonne heure après être rentrée chez moi.
Comprenez-vous ?
Les autres révèlent toujours ce que nous sommes et où nous en sommes à notre façon de réagir face à ce qu’ils nous montrent de nous-mêmes. Ils sont nos miroirs !
Alors au lieu de leur aboyer dessus parce que votre ego n’apprécie pas d’être remis à sa place, servez-vous plutôt de cette belle leçon de vie et remerciez toutes ces personnes et ces situations qui vous obligent à voir clair en vous-même !
J’aimerais juste revenir à ces Lois Harmoniques universelles, pour terminer.
Nous devrions tous les connaître, ces lois. Nous en sommes issus. Ce sont elles qui nous gouvernent, avant même les lois humaines. Si chacun en prenait connaissance, tout ce système gouvernemental corrompu s’écroulerait en un claquement de doigts.
Il suffit juste d’une prise de conscience mondiale pour que des paramètres jusqu’ici conformes deviennent obsolètes !
Un réveil massif de la population pourrait réellement tout faire basculer en quelques secondes…
Cette théorie est réelle dans l’absolu. Elle est même universelle.
Si la grande majorité des individus reliés à un système ne nourrissent plus l’énergie de ce système, celui-ci se désintègre sur le champ. C’est réel, c’est concret, c’est le Principe divin dans toute sa splendeur. Tant que vous nourrissez une force, elle perdure. Affamez-la, et elle dépérira sous vos yeux !
« La peur d’un système » nourrit sa force et la maintient en place. Parce que la Peur vous fait focaliser sur quelque chose avec une intensité décuplée. Lorsque vous craignez quelque chose ou quelqu’un, votre esprit est obsédé par cette chose ou cette personne, au point de vivre en fonction de cette peur ; ce qui revient à ne pas vivre du tout, puisque la peur limite, barricade, emprisonne.
L’Amour éclaire et libère.
L’Amour rassemble dans le positif, construit, respecte et décuple des énergies extrêmement bénéfiques.
L’Amour « ouvre ». La Peur « ferme ».
L’Amour vous fait respirer. La Peur bloque votre souffle.
Donc, pour conclure :
Si vous accueillez chaque expérience dans l’Amour, en acceptant de vivre cette expérience pour apprendre et grandir, vous serez toujours libres.
Libres à l’intérieur de vous.
Lumineusement votre,
Nathalie
Nathalie Fargin
Conseillère en psychothérapie et en spiritualité
Capacités de clairsentience et de clairaudience
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