Beaucoup trop de personnes ont pris l’habitude de taire leurs sentiments, surtout lorsqu’elles se sentent mal. Soit parce qu’elles ne veulent pas paraître vulnérables, soit parce qu’elles ne veulent pas « embêter » les autres avec leurs problèmes, soit parce qu’elles ne souhaitent pas blesser les autres ou encore parce qu’elles pensent – à tort – que leurs ressentis ne sont pas intéressants.
Tous ces non-dits, à la longue, peuvent créer des conflits entre les personnes, générer des incompréhensions, des malentendus, des drames parfois, et un mal-être qui va grandissant jusqu’à devenir insupportable pour celui ou celle qui le vit de l’intérieur.
Vos émotions, vos sentiments sont précieux, mes Âmours.
C’est ce qui fait votre richesse humaine, ce qui vous rend vivants, chaleureux, uniques !
En refusant d’exprimer vos ressentis, vous renier l’humanité qui vous habite.
Pourquoi avez-vous peur de parler de vos sentiments ?
Observez-les, ces peurs. Voyez d’où elles viennent puis où elles vous mènent.
Tant que vous entretiendrez ces peurs, les drames et le chaos qui règnent actuellement dans ce monde persisteront. Vous êtes le changement qui fera la différence. Tout est relié.
Si vous voulez que cette société se transforme pour le meilleur, vous devez guérir vos peurs, prendre soin de votre cœur.
Voici un exemple d’une situation conflictuelle provoquée par un non-dit :
Un collègue de travail vous dit quelque chose sur un ton qui vous déplaît, un ton qui vous semble agressif. Vous ne dites rien mais vous ruminez en silence. Vous vous sentez attaqué ou insulté.
Puis une rancœur s’installe en vous et finit par se transformer en une colère froide. Vous demeurez toujours silencieux et boudez cette personne tout au long de la journée. Celle-ci s’en aperçoit et ne comprend rien. Elle voit bien que quelque chose vous perturbe ; à votre tour, vous devenez même agressif, voire méprisant.
Le conflit se met en place. Votre collègue, qui lui non plus ne se pose pas les bonnes questions, prend ce comportement dédaigneux de votre part comme une attaque.
Et c’est l’explosion !
Si vous aviez simplement exprimé votre mal-être, votre incompréhension vis-à-vis des mots prononcés quelques heures plus tôt par votre collègue, l’histoire se serait arrêtée là très rapidement.
La façon dont vous interprété un mot, une parole, une attitude, un comportement ou une émotion chez quelqu’un d’autre est très souvent erronée. Parce qu’elle reflète vos propres blessures liées à vos expériences du passé. Ou sans doute parce que vous-même avez de la colère en vous – une colère non réglée – qui va influencer votre manière de réagir aux paroles et aux émotions de votre entourage.
L’autre n’est pas vous. Et vous n’êtes pas l’autre.
En exprimant rapidement vos sentiments lorsque quelque chose vous perturbe, vous touche profondément, vous évitez un conflit, un mal-être, un malentendu.
Peut-être que votre collègue a eu un ton un peu blessant parce qu’il a passé toute sa journée de repos de la veille à se disputer avec sa femme ? Ce n’était pas forcément dirigé contre vous. Nous voilà donc dans un quiproquo.
L’autre a des émotions, comme vous. Il est humain, comme vous. Et parfois, oui, cela peut le dépasser et ressortir dans une situation qui n’a rien à voir. Alors vous allez dire que ce n’est pas à vous de récolter les pots cassés des autres, c’est vrai. C’est pourquoi vous devez exprimer ce que vous ressentez dans l’immédiat afin d’éviter que les choses se corsent. Vous verrez que votre interlocuteur se sentira un peu stupide, surpris ou désarmé. Et il s’en excusera certainement.
Mais si vous faites la carpe, vous allez tout simplement permettre à la situation de s’envenimer et de prendre un chemin qui ne reflète pas la réalité. Vous serez complice de cela, tandis que vous croirez bêtement que la faute vient de l’autre.
Nous pouvons sortir de ce genre de conversation épuisés, ou pire, se faire des ennemis.
Avant de porter un jugement hâtif sur l’autre, parlez avec lui. Essayez de comprendre qui il est et ce qu’il ressent, lui aussi. Mais surtout, parlez de vos propres sentiments.
Cela vous évitera de gaspiller de l’énergie, de vous sentir attaqué, d’être mal toute la journée ou de vous faire un « faux » ennemi.
Le seul ennemi qui existe est en vous.
Apprenez à le connaître, puis donnez-lui de l’Amour.
Avec tendresse et affection,
Nathalie
Nathalie Fargin
Conseillère en psychothérapie et en spiritualité
Capacités de clairsentience et de clairaudience