Je me suis rendue compte d’une chose :

Lorsque l’on fait passer un message dans la colère ou la peur, étrangement, il ne reçoit pas les résultats escomptés. Peu de personnes le lisent ou le reçoivent, ou bien il atteint ceux et celles qui vibrent dans la même énergie que le message en question.

Je ne pense pas que ce soit l’objectif visé, n’est-ce pas ? Votre désir est que vos messages touchent un maximum de gens, selon le contenu de votre texte, et les aident à comprendre réellement ce qui se passe.

Si vous souhaitez « éveiller » des personnes à certaines informations, mettez-y votre cœur, mais un cœur pur, léger, libéré de toute inquiétude, désespoir ou fiel.

 

Lorsque vous faites passer un message dans la peur, vous créez de la peur. Donc, vous n’aidez pas ce monde à aller mieux. Même si certains événements vous semblent terribles, essayez de prendre de la distance, de calmer vos émotions et ensuite, seulement ensuite, vous pouvez écrire votre message. Pourquoi ? Parce que vos mots seront différents, votre intention et votre vibration également.

En envoyant vos textes, vos discours, vos échanges empreints de colère ou de peur autour de vous, vous tirez les autres vers le bas, vous plombez leur énergie, vous alimentez et réveillez leurs propres peur et colère, et convertissez des personnes un peu faibles, un peu vulnérables, qui ne parvenaient pas à prendre position, à se faire une opinion sur certains sujets. Vous les influencez négativement.

Bien sûr, il est facile de se laisser entraîner par ces émotions négatives, surtout si notre vie n’est pas satisfaisante. Alors on s’en prend aux uns et aux autres, au système, aux inégalités, aux abus en tous genres, à ce qui est inacceptable, sans se rendre compte que l’on nourrit une force destructrice qui n’aidera personne, et surtout pas ce monde à changer positivement. Bien au contraire…

Chacun est responsable des mots qu’il partage.

 

Personnellement, il m’arrive de me laisser emporter par ces sentiments et émotions nocifs et, au lieu d’apaiser mon cœur et mon esprit, je crache ces paroles vibrantes d’incompréhension et de rage qui n’apportent aucune solution fiable.

Une solution doit s’établir dans la paix du cœur et de l’esprit. Elle est beaucoup plus constructive. Si l’objectif est de simplement se défouler en transmettant son mécontentement et son désespoir à qui pourra l’entendre, nous appauvrissons l’Âme des gens… et la nôtre !

Donc, je crois qu’il est finalement préférable de faire une pause après avoir lu une information qui nous a bouleversés, de chercher à se détendre afin qu’un sentiment plus léger et lumineux envahisse notre Être. Puis, une fois apaisés, nous pouvons partager l’information, enveloppée d’une énergie bien meilleure.

Là, son effet sera très bénéfique, vous ne croyez pas ?

 

Je décide donc, à partir d’aujourd’hui, de veiller à la vibration des mots, des intentions et des sentiments que je choisirai pour faire passer mes messages.

Certes, nous avons le droit d’être en colère, mais nous devrions exprimer cette colère avec plus de sagesse ; c’est-à-dire en étant constructifs dans nos discours, qu’il s’agisse des mots, du ton ou de l’intention que nous employons.

 

Je suis consciente qu’à l’heure actuelle, avec tous ces débordements, toutes ces mesures extrêmes, toutes ces aberrations dont nous sommes victimes, il est facile de se laisser emporter par cette colère, cette indignation et ces jugements négatifs. Encore une fois, en nous comportant de la sorte, nous nourrissons une force qui n’est ni évolutive ni bienveillante.

L’Amour devrait toujours inspirer nos pensées, nos paroles, nos émotions et nos actes. Car nous récoltons ce que nous semons…

 

Donc, si vous souhaitez faire passer des messages qui parlent de choses difficiles, mettez-y les formes. Adoucissez vos propos, vos paroles, votre ton. Transformez votre colère en solutions, en idées intéressantes, innovatrices. Voyez comment, à votre niveau, vous pouvez aller dans un sens constructif pour contrer – je devrais dire « accueillir » – l’énergie négative qui arrive vers vous.

Mais bien sûr, vous avez votre libre-arbitre !

 

Avec toute ma tendresse,

 

Nathalie Fargin

Conseillère en psychothérapie et en spiritualité

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