LES LARMES SONT LES PERLES DU COEUR

 

J’ai deux amis sapeurs-pompiers (que je salue et bizoute au passage), dont l’un m’a confié récemment qu’il avait de la difficulté à exprimer ses sentiments, et que lorsque parfois ses larmes coulaient toutes seules en regardant une « niaiserie » à la télé, il se jugeait assez sévèrement. Comme tout bon « guerrier » qui se respecte, il a tendance à se cuirasser, à se blinder pour ne pas laisser ses émotions le submerger.

On peut comprendre puisque le rôle de ces Soldats du Feu consiste à « protéger », « sauver » les personnes fragilisées. Ils se doivent donc d’être « forts », rassurants, calmes et très stables émotionnellement afin de présenter une image sécurisante aux victimes dont ils ont la charge. De plus, les guerriers, d’une manière générale – dont l’énergie est très « yang/masculine » – n’aiment pas trop se montrer sous un mauvais jour et affirment, avec cette belle fierté qui leur est si chère, que « les larmes c’est bon pour les faibles ou pour les autres ». Cela me fait sourire (un sourire affectueux, bien sûr)…

Messieurs, si nous, les femmes, vous disions que nous aimons vous voir pleurer car c’est le plus beau signe de votre humanité, de votre sensibilité, le signe que vous êtes prêts à être plus authentiques, qu’à travers cette vulnérabilité nous pouvons vous offrir tout notre amour, notre réconfort, notre compréhension, que nous voulons vous serrer dans nos bras durant quelques minutes comme un enfant que l’on berce tendrement, peut-être pourriez-vous voir les choses autrement ?

Demandez à vos compagnes ! Je suis certaine qu’elles adorent prendre le rôle de « celle qui assure » dans ces moments-là pour vous montrer combien elles aussi peuvent être rassurantes, tendres, fermes et stables émotionnellement, tel un pilier ! En vous montrant vulnérables, vous nous donnez la possibilité d’être fortes à notre tour. C’est un cadeau merveilleux que vous nous faites !

 

Un homme, un soldat ou n’importe qui d’autre a le droit de pleurer et de se sentir vulnérable. Le seul qui vous juge, c’est vous-même. Ne soyez pas trop durs avec vous. Vous avez suffisamment de charges sur les épaules ou en prenez trop. Abandonnez-vous donc et osez lâchez ce qu’il y a de plus touchant, de plus pur, de plus juste dans votre cœur à cet instant précis : votre douleur ! Parce que les larmes et la libération qui vont en résulter vous rendront plus beaux, plus vrais, plus forts encore !

Nous vous aimons lorsque vous êtes forts, nous vous aimons lorsque vous osez montrer votre vulnérabilité. L’un ne peut aller sans l’autre, sinon vous n’êtes qu’une « moitié » d’homme !

 

Avec tout mon Amour,

 

Nathalie Fargin

Conseillère en psychologie / Inspiratrice de l’Âme

http://www.imageetguidance.com

 

 

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